Découvrez avec nous les 4 piliers qui composent selon nous l’approche basée sur les droits :
- des droits plutôt que des besoins
- le rôle de l’Etat
- l’importance de l’analyse
- l’empowerment comme outil de mobilisation
Téléchargez notre texte de vision sur l’approche basée sur les droits ou visionnez la vidéo ci-dessous qui a été réalisée à partir de ce texte.
Lorsque nous parlons de l’approche basée sur les droits dans le cadre de la coopération au développement, nous parlons de notre vision de l’homme et de la société. Nous croyons que tout développement est basé sur la réalisation des droits. Qu’il s’agisse des droits de l’enfant, du droit à la santé ou du droit à l’alimentation, ce n’est que quand les détenteurs de droits seront en mesure de pouvoir revendiquer leurs droits que les porteurs d’obligations, et en premier lieu – mais pas seulement – les autorités, rempliront, défendront et promouvront ces droits.
Ces droits sont présents dans un cadre normatif accepté sur le plan international au sein de traités des droits humains et des droits de l’enfant, ainsi que dans des protocoles additionnels. Il s’agit de traités issus de la Déclaration universelle des droits de l’homme ratifiée en 1948 et se basant sur les principes suivants : l’universalité, la non-discrimination, l’indivisibilité et l’inaliénabilité.
L’approche basée sur les droits part de la possibilité d’un changement. Au centre de l’approche basée sur les droits, il y a le rôle actif des détenteurs de droits – femmes, hommes, travailleurs, paysans, enfants et jeunes – par rapport aux porteurs de devoirs, à savoir ceux qui ont la responsabilité de concrétiser les droits, de les promouvoir et de les protéger. Il s’agit principalement, mais pas exclusivement, des gouvernements et des décideurs politiques.