Comment le Centro Felix Varela met en oeuvre le plan climat de Cuba

Cuba, pays insulaire des Caraïbes, est plus qu’un autre sujet aux conséquences du réchauffement climatique. L’état cubain l’a bien compris et a mis en place une politique environnementale forte à travers un plan d’action ambitieux sur 100 ans. Le Centro Felix Varela, partenaire de Viva Salud et Cubanismo.be, participe activement au programme.

Un plan climat ambitieux

L’état cubain a amorcé un programme de lutte contre le changement climatique, connu sur le nom de « Tarea Vida »- qu’on peut traduire par « Plan pour la vie »-. Ce plan est basé sur des recherches à propos du changement climatique initiées par l’Académie de Sciences de Cuba en 1991. Les résultats et les recommandations de ce projet majeur sur la dangerosité et la vulnérabilité des côtes cubaines a mené à la création d’un plan qui repose sur des actions stratégiques, mises en place à travers 11 tâches spécifiques.

Le Centro Felix Varela participe activement au programme. Son rôle consiste à développer des moyens d’actions qui permettent d’augmenter la perception des risques environnementaux des habitants cubains et leur niveau de connaissance générale sur le changement climatique. Il travaille également à renforcer le degré de participation de la population pour la lutte contre le changement climatique et à favoriser une culture qui encourage l’économie de l’utilisation d’eau.

Pour faire face au changement climatique, l’éducation environnementale et la conscientisation publique sont primordiaux. C’est pour cela que le Centro Felix Varela développe des actions d’éducation en utilisant, notamment, la méthode du « Green Mapping ».

 

Qu’est-ce que le « Green Mapping »

C’est une méthode unique, par laquelle les habitants cartographient eux-mêmes leurs ressources environnementales locales. Et ce, au sens littéral du terme ! Armés d’un plan et de symboles en papier découpés, ils partent à la reconnaissance de leur environnement immédiat. A chaque site ayant une valeur écologique, sociale ou culturelle correspond un symbole. Les gens apprennent ainsi à mieux connaître leur milieu de vie, à détecter les problèmes et à en chercher les solutions avec les autorités locales.

Concrètement : un puits dont l’eau est polluée, une plaine de jeu qui doit être rénovée, la découverte d’un lopin de bois oublié et pourtant d’une grande richesse, un centre communautaire avec un terrain adjacent pouvant faire office de terrain de football… Leur slogan : ‘si mapea con amor, tu barrio sera mejor‘, qui en français peut être traduit par : ‘si tu fais le mapping de ton quartier avec cœur, il n’en sera que meilleur’. Le « Green Mapping » à Cuba est organisé en réseau national et coordonné par le Centro Felix Varela.

 

Des actions et résultats concrets

La formation aux problèmes liés aux changement climatique et à leur influence sur la vie est un objectif de l’ensemble du réseau. Cette formation a mené à la création de cartes de risques écologiques, qui ont permis de sensibiliser et d’informer les communautés et les autorités locales sur la vulnérabilité des territoires.

Un des risques principaux est celui de sécheresse. 71 % du territoire cubain souffre de sécheresse et 33 % de ce dernier, de sécheresse moyenne à extrème. Les réservoirs d’eau potable de la capitale La Havane ne sont en ce moment remplis qu’à 19 % de leur capacité.

Le Centro Felix Varela a favorisé la diffusion d’informations à un plus large publique au travers de supports audiovisuels, d’expositions et de conférences. De plus, des diagnostics ont pu être réalisés sur les infrastructures hydrauliques de différentes communautés. Ces diagnostics ont mené à des actions de réhabilitation concrètes. Comme par exemple, dans la municipalité de Venezuela fortement touché par la sécheresse, ils ont mis en place des réservoirs et distribué des filtres à eau pour pouvoir assurer un accès à l’eau à la population la plus vulnérable. L’autorité locale a également approuvé l’installation d’une station de traitement d’eau.

Grâce aux diagnostics, à la diffusion des connaissances et aux cartes, des actions concrètes ont pu être réalisées :

  • la formation de promoteurs de l’environnement ;
  • la promotion du recyclage et de l’utilisation rationnelle de l’eau;
  • la promotion de l’agroécologie ;
  • la mise en place d’ateliers sur la conservation de la nourriture ;
  • la non-utilisation de pesticides ;
  • la plantation de cultures résistantes aux situations environnementales défavorables ;
  • le nettoyage des plages, rivières & côtes et le reboisement, notamment des mangroves  ;
  • la réalisation d’une brochure sur les cyclones à destination des étudiants cubains.

Des mouvements de jeunes luttent pour protéger l’environnement en Palestine

La protection de l’environnement est une thématique globale qui fait se lever des millions de jeunes à travers le monde. En Palestine aussi, les mouvements de jeunes ont décidé de s’organiser et de se mobiliser aux côtés de nombreux autres acteurs et actrices de la société civile palestinienne pour lutter contre la destruction de leur environnement.

Une vallée appauvrie

En 2018, les eaux usées de la municipalité de Betunia et Ramallah se déversaient encore dans le fleuve qui traverse la vallée de Garut et approvisionne plusieurs villages. A cause de ces eaux usées, le fleuve est rapidement devenu insalubre. Les fermiers n’étaient plus capables d’utiliser l’eau pour leurs champs ou leurs bêtes tandis que les familles ne pouvaient plus se détendre le long du fleuve les vendredi d’été. L’odeur était devenue pestilentielle et il y avait une crainte de pollution des nappes phréatiques sur le long terme. Sans parler des effets néfastes sur la santé des populations qui s’y rendaient.

 

Face à ce constat, Bisan, partenaire de Viva Salud, et des mouvements de jeunes ont décidé de mettre en place la campagne « Protect Garut Valley from Waste Water » (Protégez la vallée de Garut des eaux usées) et forcer les autorités compétentes à appliquer une solution durable.

 

L’empowerment comme stratégie d’action : sensibiliser, organiser et mobiliser

Bisan a accompagné les mouvements de jeunes tout le long de la campagne mais en laissant assez d’espace pour qu’ils soient les meneurs. Ainsi, à travers une formation et un accompagnement continu, Bisan a renforcé les leaders de jeunes dans leurs capacités de leadership et mobilisation sociale.

 

Avec le soutien de Bisan, les organisations, centres et mouvements de jeunes ont mis en place un plan d’action. Capitalisant sur les connaissances et expertises acquises à travers les formations qu’ils avaient reçues, ils ont créé plusieurs outils de communication accessibles: page Facebook, flyers de sensibilisation, vidéos d’explication, articles de presse et prise de position.

 

Grâce à leur ancrage au sein des communautés et du réseau de Bisan, les mouvements de jeunes ont été à la rencontre des différents acteurs touchés par la contamination du fleuve de la vallée de Garut : fermiers, syndicats, associations communautaires, familles, journalistes, responsables politiques locaux et nationaux. Ensemble, ils ont mobilisé les communautés et mis en place diverses activités pour pousser les ministères compétents à se pencher sur ce dossier (de la santé, de gouvernance locale, de l’agriculture, de la qualité de l’environnement, de l’eau, et des deux municipalités concernées).

 

Ils ont par la suite cherché à rendre visible la campagne en faisant des vidéos, en distribuant des flyers dans les écoles et les villages, en appelant la presse et en faisant des sit-in dehors lorsque les ministères concernés tenaient une réunion sur la question. Après presque un an de campagne, ils ont obtenu une victoire : les eaux usées ont été déviées et une offre publique a été lancée pour la construction d’une station d’épuration d’eau.

 

A travers cette expérience, les partenaires et les organisations, centres et mouvements de jeunes se sont rendus compte qu’il est possible d’obtenir des changements concrets et durables pour leurs communautés. De plus, célébrer les victoires est important dans un tel contexte et il faut par la suite prendre le temps de bien documenter ces victoires pour partager les leçons apprises et les bonnes pratiques.

Au Sénégal, la force de la fédération

La Fédération des femmes de Toubacouta qui regroupe plusieurs groupements villageois de femmes est devenue un acteur politique qui peut négocier directement avec le pouvoir communal afin de faire valoir les droits des femmes.

Au Sénégal, Solidagro promeut une approche basée sur le droit à l’alimentation plutôt que sur les stricts besoins alimentaires de la population. Il y a quelques années, les partenaires de Solidagro ont  appuyé la création de la Fédération des femmes de Toubacouta. Elle est l’émanation d’une demande des femmes et d’une bonne compréhension du contexte institutionnel, culturel et économique de la région.

 

« Chaque jour, je travaille dans notre potager et j’ai plus d’énergie que jamais. Les pesticides chimiques sont hors de question ici. Je vois le sol s’enrichir et j’ai appris que cette façon de travailler augmente également la valeur nutritive des aliments que nous cultivons. Le travail en groupe dans le potager a changé ma vie. Je ne suis pas seule, tout le monde raconte des histoires et nous rions tous les jours. Travailler ensemble, c’est mieux, l’unité fait la force ! Et tout cela dans un bel environnement vert. C’est bon pour la santé de tous ! »

Lucie, actrice de changement selon Solidagro, est la présidente d’un des groupements qui fait partie de la Fédération. Après une campagne régionale de grande envergure sur la propriété foncière des femmes, Lucie, avec 45 autres femmes, a acquis 3,5 ha de terres.

En faisant partie de ces groupements et surtout de la Fédération, la conscience de soi et la confiance en soi des femmes augmentent. Les femmes se réunissent à travers différents villages et découvrent le pouvoir du nombre.

 

La Fédération reçoit un appui organisationnel et institutionnel des partenaires de Solidagro et a ainsi pu structurer les services octroyés à ses membres. Les services sont très nombreux et permettent aux groupements villageois de femmes de s’organiser administrativement et financièrement dans les principes de bonne gouvernance, d’avoir accès à des terres, d’augmenter leur production d’aliments de qualité, d’améliorer l’alimentation de leurs familles, d’alléger leur travail et de mettre leurs enfants à l’école.

 

A Toubacouta, la commune a été associée et a soutenu le développement de la Fédération. Elle a attribué plusieurs terres aux groupements de femmes de la commune et a favorisé toutes les activités allant dans le sens de la sensibilisation des bénéficiaires.

Avec 2.300 membres sur 40.000 habitants (enfants compris), la Fédération est devenue un acteur politique qui peut négocier avec le pouvoir communal afin d’obtenir plus pour les femmes. La commune de Toubacouta est devenue un exemple dans toute la région et les partenaires de Solidagro ont organisé des activités avec les autres communes d’intervention afin de favoriser un transfert des bonnes pratiques d’une commune à l’autre.

Une plate-forme pour la promotion des semences paysannes au Sénégal

Les semences paysannes, pourtant riches en diversité et facilement disponibles, sont mises à rude épreuve face aux semences conventionnelles plébiscitées par l’Etat du Sénégal. Solidagro et ses partenaires font la lumière sur les lois qui encadrent ces semences pour faciliter le plaidoyer pour la promotion des semences paysannes.

Soutenu par l’Etat, le système semencier conventionnel qui ne représente que moins de 25% de la totalité des semences utilisées par les exploitations agricoles tous types confondus, considère que toute production de semences à des fins de diffusion et de commercialisation doit être certifiée conformément aux normes et aux règles définies par les règlements techniques.

Par conséquent, pour être qualifié de semence, le matériel végétal doit satisfaire aux critères DHS (Distinction-Homogénéité-Stabilité), être suffisamment distinct des variétés précédemment inscrites, suffisamment homogène, et présenté une stabilité de caractéristiques de génération en génération.

Le système semencier paysan, quant à lui, promeut la souveraineté semencière comme un des principes essentiels qui le sous-tend. En effet, les exploitations familiales satisfont majoritairement leurs besoins en semences en puisant dans leurs propres stocks et, grâce aux échanges (trocs, ventes, dons), ils obtiennent les compléments nécessaires.

La diversité variétale étant un des objectifs visés par ce système, outre la conservation in situ qui accroît les possibilités de disposer de nouvelles variétés, les paysans enrichissent leur système semencier par les échanges de semences, l’intégration de variétés issues de la recherche et répondant à leurs besoins, etc.

Cependant, le système semencier paysan demeure limité par l’érosion variétale qui se traduit par la disparition progressive de plusieurs variétés à cause des chocs climatiques ainsi que le cycle long de plusieurs variétés traditionnelles qui ne sont plus adaptées au raccourcissement de la saison des pluies.

A cela s’ajoute l’invasion et la promotion de semences venant de tous les horizons, la perte de certains savoirs et savoir-faire qui constituent des bonnes pratiques pour obtenir des semences de qualité, les pertes post-récoltes très élevées liées au manque de moyens d’entreposage souvent inappropriés et le recours aux produits chimiques pour la conservation de certaines semences.

Il est important de procéder à l’analyse de la sécurité semencière dans l’intérêt de préserver la diversité variétale dans les systèmes de production paysanne.

Plusieurs outils ont déjà montré leurs preuves tels que :

–        l’analyse de l’agro-biodiversité d’une communauté,

–        l’identification de variétés en voie de disparition et les causes de cette disparition,

–        l’analyse du degré d’autonomie en semences en années,

–        et l’analyse de la sécurité semencière.

Mais il est aussi et surtout important de bien comprendre les textes et lois semenciers en vigueur au Sénégal et à l’international pour mieux porter le plaidoyer pour des politiques favorables à la souveraineté alimentaire et aux droits des agriculteurs.

C’est ainsi que les acteurs de la société civile au Sénégal se sont mobilisés afin de prendre en charge la dimension juridique du combat qui doit se mener avec pour principal objectif la reconnaissance des semences paysannes par l’Etat du Sénégal.

CDPC, ou renforcer les organisations de base dans la Cordillera aux Philippines

Partenaire de Solidagro, le Center for Development Programs in the Cordillera (CDPC) travaille dans la région de la Cordillera aux Philippines. Il propose un plan de développement élargi et des services aux communautés de cette région. CDPC soutient le concept de la souveraineté alimentaire, qui met en évidence l’approche par les droits humains de la crise alimentaire. Une production de nourriture qui est faite au niveau local, de façon durable, adaptée à la culture locale et contrôlée de façon démocratique, c’est ça ce que promeut CDPC.

Sécurité alimentaire et enseignement aux Philippines

MISFI, Mindanao Interfaith Services Foundation, est un partenaire de Solidagro. Il défend l’enseignement, la sécurité alimentaire, le droit à la terre, l’agroécologie, l’agriculture durable, la protection du climat… et travaille surtout dans des régions avec une forte population Lumad.*

Découvrez quelques magnifiques images et apprenez-en davantage sur eux dans cette vidéo!

*Lumad = terme générique désignant les peuples indigènes dans l’île de Mindanao aux Philippines

Enseignement sur le respect de l’humain et de la planète

ALCADEV, Alternative Learning Center for Agricultural and Livelihood Development, est un partenaire de Solidagro aux Philippines. Cette école pour les jeunes Lumad (populations indigènes de l’île de Mindanao) travaille jour après jour à un meilleur avenir pour les jeunes et leurs communautés. Un avenir où leurs droits seront respectés et leurs terres agricoles protégées. Un avenir avec l’agroécologie comme fil conducteur. Ils veulent promouvoir un développement basé sur l’être humain dans l’environnement autour de l’école, où se trouvent les communautés Lumad. ALCADEV enseigne aux élèves des techniques agricoles qu’ils peuvent appliquer dans leur communauté. Le projet fait également partie d’une campagne scolaire contre la grande quantité de junk food disponible dans les magasins. Voyez dans cette vidéo ce qu’ils font et ce qu’ils défendent !

Le réseau Agroecology X aux Philippines, pour l’avenir des systèmes alimentaires

Agroecology X (AEX) est un réseau d’organisations, d’associations, d’agricult.rice.eurs durables, d’avocat.e.s, d’entrepreneu.se.r.s socia.les.ux, de consommat.rice.eur.s et de plusieurs autres qui croient en l’agroécologie et la mettent en pratique. Le réseau souligne la nécessité de discuter de la situation actuelle et de l’avenir des systèmes alimentaires dans le pays. Ceci parce que la faim augmente au niveau national, suite à des confinements prolongés. C’est une plateforme pour des échanges de connaissances, d’expériences, de victoires et de solidarité.

Cela a débuté en décembre 2019, lorsque Solidagro a organisé une bourse de l’agroécologie avec ses partenaires aux Philippines. Agroecology X en est issu. L’AEX organise un sommet qui se déroulera parallèlement au Sommet des Nations Unies sur le Système alimentaire en 2021, afin de stimuler la prise de conscience publique et de soutenir l’agroécologie et la souveraineté alimentaire.

Le Sommet fera prendre conscience au monde entier du fait que nous devons tou.te.s collaborer afin de modifier la façon dont la nourriture est produite, consommée et perçue à travers le monde. C’est un sommet pour chacun.e, partout – un sommet pour les êtres humains. C’est aussi un sommet qui devra trouver des solutions, où l’on attend de chacun.e d’agir pour modifier le système alimentaire mondial.

Dirigé par 5 cadres d’action, le Sommet réunira les principa.les.ux act.rice.eur.s du monde de la science, de l’économie, de la politique, des soins de santé et des universités, ainsi que des paysan.ne.s, des peuples indigènes, des organisations de jeunes, des groupes de consommat.rice.eur.s, des activistes de l’environnement et d’autres groupes importants. Avant, pendant et après le Sommet, ces participant.e.s se réuniront pour apporter et discuter des changements sensibles et positifs du système alimentaire mondial.

(source : https://www.un.org/en/food-systems-summit/about).

 

L’AEX est critique face au Sommet des Nations Unies sur le Système alimentaire parce que celui-ci est dirigé par des personnalités juridiques. Et ceci après que l’ONU ait écarté des organisations de la société civile au profit d’organisations ayant une personnalité juridique, comme par exemple le Forum Economique Mondial, une organisation internationale composé de grandes entreprises. L’AEX a deux sujets de préoccupation : la désignation du Forum Economique Mondial, représentant de géants économiques, en tant que partenaire stratégique de l’ONU pour l’organisation de ce sommet, et la désignation du docteur Agnès Kalibata, présidente de l’Alliance pour une Révolution verte en Afrique. Il s’agit d’un groupe sponsorisé par la Fondation Gates. Les organisations sociales craignent qu’avec ces deux instances aux commandes, le sommet ne soit qu’un instrument pour continuer à protéger les intérêts des grandes entreprises. Ce qui se ferait au détriment de nos paysan.ne.s, des peuples indigènes et de la planète. Ce serait une catastrophe pour la souveraineté alimentaire et la biodiversité.

Les défenseur.e.s de l’alimentation chez AEX ont organisé une bourse de l’alimentation sous le nom de Salu-Salo. Le nom provient de l’usage philippin de se réunir pour manger et de célébrer ainsi les systèmes alimentaires efficaces, adaptés et locaux.

Unis pour affirmer le droit fondamental du peuple philippin à l’alimentation !

PNFSP, Philippine Network of Food Security Programmes, un des partenaires de Solidagro, travaille en tant que réseau sur les capacités de ses membres à mener des campagnes plus percutantes, à exercer une plus grande influence sur la politique, et à réaliser ainsi le droit fondamental à l’alimentation pour tout un chacun.

Les communautés philippines en action contre le changement climatique

Climate Change Network for Community-Based Initiatives (CCNCI) est un consortium d’ONG actives dans différentes disciplines et secteurs. Après le cyclone Haiyan en 2013, ces organisations ont décidé de construire un réseau pour essayer de formuler des solutions face au changement climatique. Solidagro et Viva Salud collaborent avec ce réseau philippin dans leur lutte pour le droit à la santé et à l’alimentation.

Le CCNCI vise avec ce projet les groupes les plus vulnérables de la société parce que le changement climatique touche tout le monde. La méthode utilisée pour ce faire est la méthode ART, un processus d’apprentissage visuel qui montre les causes du changement climatique et en dénonce les responsables. Il aide à imaginer des solutions pour s’adapter et augmenter la résistance. 

 

Cette vidéo donne la parole à Michael et Angelica, deux jeunes de la communauté indigène Lumad qui vivent dans l’île de Mindanao, dans le Sud. Ils racontent ce que les ateliers avec le CCNCI leur ont appris et ce que cela a changé pour eux.